Retrouvez sur cette page les données épidémiologiques relatives à l’épidémiologie du VIH/SIDA et des IST au niveau national.

Points clés

En 2017 :

  • 5,6 millions de sérologies VIH ont été réalisées par les laboratoires de biologie médicale. (12% d’augmentation de l’activité de dépistage entre 2010 et 2017) mais cette augmentation ne s’est pas accompagnée d’une augmentation du nombre de sérologies positives confirmées, d’où une tendance à la diminution du taux de positivité (de 2,2 à 2,0 pour mille sur la même période). Ce constat laisse supposer que l’augmentation du dépistage a sans doute peu bénéficié aux populations les plus exposées au VIH.
  • Environ 6 400 personnes ont découvert leur séropositivité , dont 56% contaminées lors de rapports hétérosexuels, 41% lors de rapports sexuels entre hommes et 2% par usage de drogues injectables.

Des découvertes de séropositivité au VIH toujours trop tardives :

  • 30% des personnes ont été diagnostiquées  à un stade avancé de l’infection à VIH (stade clinique de sida ou nombre de lymphocytes CD4<200/mm3 hors primo-infection).
  • La moitié des découvertes de séropositivité (52%) ont concerné des personnes déclarant n’avoir jamais été testées auparavant.
  • Dans les populations où un dépistage régulier est recommandé (hétérosexuels nés à l’étranger et HSH) cette proportion est respectivement de 68% et 33%.